Affaire Ngarbuh : René   Emmanuel Sadi met fin à l’amalgame

C’est au cours du point de presse du 28 avril 2020 que le porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi, a tenu à apporter un éclairage sur l’amalgame autour du rapport d’enquête dévoilé le 21 avril 2020 par le Secrétaire Général à la Présidence de la République du Cameroun au sujet des « massacre de Ngarbuh ».

Selon le Ministre de la Communication, la lourde mission d’informer les citoyen Camerounais sur les événements ayants cours dans leur Pays n’est rendu possible qu’après consultation des différents maillons de la chaîne Gouvernementale concernée.

Dans le cas de Ngarbuh, le rapport d’enquête lu par Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général à la Présidence de la République, le 18 avril dernier, mentionne fort bien que : « Revenu à Ntumbaw, le Sergent BABA GUIDA, qui a conduit l’opération, a adressé à sa hiérarchie, un compte rendu volontairement biaisé. Compte rendu sur lequel le Gouvernement a initialement fondé sa Communication.»

La communication Gouvernementale s’est donc a priori basée sur le rapport des éléments sur le terrain pour donner un aperçu des faits aux citoyens. Non, dans l’optique de désinformer mais d’informer : « C’est dire, Mesdames, Messieurs, que lorsque le Gouvernement s’exprime sur des sujets brûlants d’actualité, il le fait toujours de bonne foi, jamais dans le but de désinformer ou de travestir les faits, mais, bien au contraire, dans le souci de livrer au public, et en toute transparence, la bonne information. » Précise le Ministre de la Communication.

L’intention noble des accusés.

Tous ceux sur qui les pierres sont jetées aujourd’hui dans cette affaire, ont pour la plus part, agit dans l’intérêt de la Nation. Que se soient ces soldats incriminés ou ces hommes du Gouvernement sur lesquels on jette des peaux de banane.

Il faut toutefois garder à l’esprit que les soldats sur le terrain étaient en mission de reconnaissance suite à de nombreuses dénonciations des habitants faisant état de ce « … que le village de Ngarbuh était devenu un repère, une véritable base logistique de ravitaillement en armes, en munitions et en combustibles, des bandes armées sécessionnistes. » En outre, « L’enquête révèle de surcroît que ces terroristes s’y livraient à de nombreuses exactions dirigées contre les populations civiles, telles que des vols de bétail, des viols et autres agressions, ce que le Gouvernement a également dit en son temps. » Souligne le MINCOM.

 Une bavure corrigée par le Chef de l’Etat

A la suite de la levée de boucliers entre gouvernement Camerounais, les ONG et certains activistes, le Président Paul Biya avait instruit la mise sur pieds d’une commission mixte d’enquête le 17 février 2020 par le Ministre Délégué Chargé de la Défense et dont les résultats ont été rendus publics le 21 avril dernier.

Le MINCOM salue avec déférence l’acte posé par le Chef de l’Etat et reconnais que « L’acte présidentiel, administre également, une fois de plus, la preuve que le Cameroun est un Etat de droit, où tous les citoyens sont égaux devant la loi. A cet égard, les personnes mises en cause seront traduites devant les juridictions compétentes. »

Néanmoins, le MINCOM regrette l’intention manifeste de certains acteurs de la société civile, notamment les ONG et une certaine presse, à vouloir mettre à mal les institutions Républicaines du pays. Parmi lesquelles la valeureuse armée Camerounaise dont le professionnalisme ne fait l’ombre d’aucun doute.

https://www.youtube.com/channel/UC7PVnUPCcglNccvRBIETLAA

 

 


Contact: lavoixdesdecideurs@gmail.com

Demande de couverture médiatique, article sponsorisé, dénonciation, suggestion, diffusion contenus spéciaux…..

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici