Littérature : La publication des « Essais et les lettres du Bâtonnier Akere Muna » annoncée

Le Bâtonnier Akere Muna annonce la présentation officielle de son livre intitulé  « Essais et les lettres du Bâtonnier Akere Muna », le 12 septembre 2020. Les exemplaires seront bientôt disponibles au Cameroun en anglais et en français.

 

 

 

© La Voix Des Décideurs – The essays and letters of Bâtonnier Akere Tabeng Muna en français Les essais et les lettres de Bâtonnier Akere Tabeng Muna ont une caractéristique unique. En effet, leur orientation audacieuse, en réponse à la crise dans les régions du Nord et du Sud-Ouest lorsque la plupart des postes similaires arrive à temps opportun. Ce livre a été préfacé et bibliographié par le Dr Paul CHIY, Avocat, arbitre, universitaire et ancien magistrat du banc de Cambridge.

Le contenu de la première lettre intitulée, « Lettre à mon frère francophone » publiée dans le journal Génération n ° 1 25 au 31 janvier 1995. Il a été republié l’année dernière, en réponse à la crise qu’il avait prédit plus d’une vingtaine d’années plus tôt. Cette lettre aux frères francophones examine des éléments de ce que l’on appelle désormais le problème anglophone en plaçant les francophones comme victimes des problèmes auxquels font face les anglophones.

La seconde lettre intitulée : « Lettre de l’avocat Akere Muna à mon frère sud-africain ». Il manifeste sa satisfaction de voir des Africains secourus au large des côtes italiennes. La question clé à laquelle l’auteur a cherché à répondre était la suivante : qu’est-ce qui pousse les êtres humains à choisir de risquer les vies mêmes qu’ils cherchent désespérément à améliorer ? L’auteur reconnaît que la réponse doit être complexe mais a trouvé une solution dans l’unité elle-même basée sur le dialogue qu’il préconise vivement.

 

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Dans son essai, « Le deuil face à une tragédie évitable », il s’écarte de la tendance que le deuil et les réflexions seuls peuvent guérir. Au contraire, il soutien c’est l’action que le pays entreprend à de tels moments qui « la chance de permettre aux familles désemparées d’accepter un jour d’avoir été des victimes aléatoires du sacrifice ultime, qui a réveillé une nation au simple fait que la gouvernance doit avoir un visage humain ».

Essai du bâtonnier Akere Muna sur « La gestion de la diversité et le cri des avocats de droit commun ». Il rappelle à la nation le rôle vital que jouent les avocats en tant que défenseurs de ceux qui n’ont pas de pouvoir et chiens de garde de l’État de droit. Il conclut que la cause profonde des problèmes du pays était la mauvaise gestion de notre diversité et rappelle au gouvernement que « le système juridique du Cameroun est bi-juridique sur les plans constitutionnel, politique, social, culturel et intellectuel. Ne pas tenir compte de ce fait est une agression contre les fondements mêmes sur lesquels notre nation est bâtie ».

 

 

Son style et sa distinction sont illustrées par les deux essais, « La nature inévitable du changement » et « Le Cameroun est un et indivisible : quel Cameroun ? ». Cette distinction est mieux comprise dans le cadre de la convocation qu’il a reçue le 20 mars 2017 pour comparaître trois jours plus tard au Secrétariat de la Défense nationale (SED).

Dans la « Nature inévitable du changement » il invite le Cameroun à apprendre du Canada et a recueilli des exemples de promesses non tenues qui ont ébranlé, au fond, le lien entre un gouvernement et ses citoyens. Il rappelle à ses lecteurs que la Constitution de 1996 prévoyait des régions autonomes avec des élus et s’étonne que, après 20 ans, cela n’ait toujours pas été mis en œuvre.

 

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Dans la deuxième lettre discutée lors de l’entretien avec le SED, « Le Cameroun est un et indivisible : quel Cameroun ?», Le Barrsiter condamne le déni du Cameroun de sa propre histoire et l’échec à engager un véritable dialogue, qui a permis aux problèmes auxquels le pays est confronté de s’aggraver. Il conclut que c’est le Cameroun « réel » plutôt que « officiel » que nous devons affronter pour consolider notre unité nationale est possible par un dialogue authentique et horizontal.

Dans “Les choses s’effondrent”, il décrit comment nous pouvons commencer à changer de cap, le cours de ce pays et à commencer la guérison. Il exige la proclamation du caractère indivisible de la liberté et une nation où « nous sommes vous et vous êtes nous ». Il explique avoir aucun problème à dire qu’il est francophone si cela signifie s’identifier à ce qui est juste et à ce qui contribue à la construction de notre nation.

La dernière communication, « Urgence du moment », répond aux manifestations de masse renouvelées et généralisées qui ont éclaté dans plusieurs villes et villages des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun le vendredi 22 septembre 2017. Celles-ci étaient un défi direct des ordonnances administratives dans ces deux régions imposées de suspendre les rassemblements et de restreindre les déplacements de la population locale.

Son article le plus récent, « Vox Populi Vox Dei de Touboro à Harare », il met en garde contre le fait que la voix du peuple dans toute démocratie ne peut être étouffée que si longtemps. Partant de ce développement, l’avocat Akere Muna décrit et montre comment la constitution de 1996 sur la décentralisation a été totalement vidé de toute substance. En effet, la loi n ° 2004/017 du 22 juillet 2004 relative à la décentralisation, aux articles 66 à 70 a repris tous les pouvoirs des élus, des présidents régionaux aux maires par les gouverneurs et préfets nommés par le gouvernement. Le bâtonnier Akere Muna trouve une réponse pour rendre la voix au peuple de la Nouvelle République.

 

E.N► La Voix Des Décideurs

 

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