Le colonel Didier Badjeck vient de démontrer que la retraite n’est pas une fatalité. Contrairement qui ceux qui changent d’âge, procèdent à des magouilles et même aux sacrifices humains pour rester aux affaires, l’ancien communicateur du ministère de la Défense met à profit ses moments de retraite. En quittant la grande muette, le colonel Didier Badjeck n’a pas voulu croiser  les bras. Si sa fonction et ses missions ont fait obstacle à sa carrière universitaire, l’homme estime qu’il est temps pour lui d’achever ce qu’il a commencé à l’université de Yaoundé II, Soa.

Officier supérieur de l’armée en thèse à l’université de Yaoundé II, Didier Badjeck, le colonel à la retraite  a finalement  soutenu sa thèse de doctorat PHD le 28 octobre 2020. Il s’en est tiré avec la mention très honorable, devant un jury composé du Professeur Joseph-Vincent Ntuda Ebodé (Géostratège) comme Président, les Professeurs Nadine Machikou et Nsoh Christopher Ndikum comme rapporteurs, le Professeur Germain Ntono Tsimi (membres du jury) et le Professeur Emmanuel Pondi comme directeur.

L’objet  de sa thèse portait sur : « L’architecture de paix et de sécurité en Afrique face à la menace asymétrique : une approche constructiviste ». Le sujet lui était propice car, il faut signaler qu’en tant qu’ancien porte-parole de l’armée, il communiquait déjà sur la guerre asymétrique à laquelle, les forces défense et de sécurité  faisaient et font encore  face dans la région de l’Extrême-Nord par la secte Boko Haram.

Le nouveau docteur en Sciences politiques avant sa soutenance avait déjà touché du doigt les rouages et les mécanismes de fonctionnement d’une guerre asymétrique.  La mention très honorable obtenue n’est donc que  le fruit d’une combinaison d’expériences sur le front  et de la recherche sur le terrain. L’homme a su proposer des solutions visant le maintien de l’architecture de paix et de sécurité en Afrique en ce moment où plusieurs Etats font face à des guerres asymétriques, lesquelles n’obéissent à aucune règle conventionnelle.

L’on espère que ses travaux seront codifiés et mis à la disposition des étudiants de Sciences politiques, des chercheurs  et des gouvernements en crise.

Jean Baptiste Bidima

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