Media : Explosion contre l’éditorialiste camerounais Sismondi Barlev Bidjocka

‘Convocation de Sismondi Barlev Bidjocka.’ A quoi joue Bialo Dieudonné, Chef d’Escadron, Chef du Service Central des Recherches Judiciaires à la Gendarmerie Nationale à Yaoundé? Que cherche ce brillant Officier de police judicaire, auxiliaire du Procureur de la République? Sous ‘les articles 79, 82 à 92, 116 et 117 du Code de Procedure Penal (CPP)’ et ‘vu l’enquête ouverte sur instruction de ‘sa’ Hierachie,’ Bialo, a convoqué Sismondi Barlev Bidjocka, journaliste, promoteur de RIS-Radio, pour ‘fausse nouvelles et autres.’

 

 

Rédaction Administrative. Les éditoriaux de Bidjocka dérangent. Celui du 5 Mars, le briquet sur la mèche. Tranchant. Précis. Bidjocka met à nu les incohérences de Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général de la Présidence de la République du Cameroun. Ce n’est pas le fait qu’il révèle le modus operandis du Secrétaire Général de la Présidence de la République qui a mis en branle la machine judiciaire. Ce n’est pas non plus le fait qu’il dise que Ngoh Ngoh super-utiliserait ‘sa position pour régler ses comptes avec des ministres.’ Mais plutôt ses mots et expressions—‘Circonvolutions. Parallélisme. Prédateur. Prédation administrative. Paralysie des courroies de transmission.’

Plus que la figure de style, c’est le cours de ‘Rédaction Administrative’ de Sismondi Barlev Bidjocka à un ‘Haut commis’ de l’Etat qui a mis en émoi un milieu qui serait fragmenté par une ‘guerre de succession.’ Il enseigne ceci. ‘Quand on a délégation de signature, on n’indique pas que c’est conforme aux hautes instructions du Président de la République. Mais on précise que c’est ‘pour le Président et par délégation, le SGPR. Là c’est conforme à l’écriture requise pour la haute administration. Toute autre formulation constitue une faute grave.’

 

 

Tour de passe-passe

Par des tours de passe-passe Sismondi Barlev Bidjocka pourrait être inculpé de diffamation et placé sous contrôle judiciaire. Dans ‘l’acte d’accusation’ du chef d’Escadron il y a le mot ‘autres.’ Porte ouverte à tous les abus. Si l’argument portant sur les ‘fausses nouvelles’ ne mord pas, il pourrait être poursuivi pour ‘autres.’

D’ailleurs la guérilla est lancée. Deux convocations en moins d’une semaine (les 5 et 9 Mars). L’éventail des griefs pour le coincer est large. Puisque son champ d’investigation est également vaste—sectes. Pédophile. Détournement. Journalisme-mafieux. Politiques-endo-colons. Terrorisme. ONGs-criminelles. Barlev déclose tout. Y consacre par ses édito une couverture médiatique à la hauteur des faits.

Secret des sources 

Même s’ils pourraient chercher dans ces sujets pour le ‘condamner au moins pour diffusion de données de nature à troubler la sécurité publique,’ l’objet de la citation est une blague. Convoquer Bidjocka pour l’entendre pour propagation de ‘mensonges’ semble irréel dans un Cameroun des journalistes-menteurs, pro-terroristes, imposteurs, calomniateurs, tricheurs, et des politiques et ONGs supra-menteurs, faussaires, monteurs de coup, dupeurs, et ‘insurrectionistes.’ Le vrai alibi de cette convocation serait à chercher ailleurs.

Le secret de ses sources serait la finalité suspectée de cette convocation et peut-être des perquisitions à venir. Pourtant, la loi sur la liberté de la presse permet au journaliste d’assurer sa mission d’intérêt public en révélant des informations sensibles sans risquer de mettre en danger ses informateurs. La loi affirme d’autre part que les journalistes ne sont ‘en aucun cas’ obligés de révéler leurs sources.

 

 

La protection des sources consacrée par plusieurs pays est le ‘roc’ fondateur de la liberté de la presse. Vu sous cet angle, le harcèlement de Sismondi B. Bidjocka concourt d’une part, à l’intimider et sa rédaction. De l’autre, à identifier leurs sources de manière à les sanctionner ou à les dissuader. Enfin, tuer journalistiquement cette ‘bonne grande gueule’ du journalisme Camerounais.

 

Tracé en pointillé

La passion de Bidjocka est tracée en pointillé depuis quelques mois. Décembre 2020, cette plume s’inquiétait pour lui. Dans un papier largement vulgarisé, titré Sismondi Barlev Bidjocka, meilleur éditorialiste dans la tourmente,’ cette plume craignait que Bidjocka subisse le destin de Norbert Zongo, fondateur et Directeur de publication de l’hebdomadaire Burkinabè ‘L’Indépendant’.’ Ce dernier, avant d’être assassiné le 13 décembre 1998 ‘avertissait sans être écouté dans l’écurie toujours divisée des journalistes, sur la menace qui pesait sur son journal et sa vie.’

Bidjocka serait sur ce tracé. D’une tentative d’intimidation, d’une incitation à l’autocensure, le crime se trouve au coin de la rue.

 

 

En tapant sur une ruche d’abeilles

Mais jusque-là, le Cameroun n’est pas encore tombé sur la tête. Par conséquent, une position professionnelle ne saurait être opposé au droit à l’information indispensable à un débat public responsable. Tout comme un grade administratif, politique, ou militaire ne peut servir d’épée de Damoclès pour dissuader qui que ce soit, ou les journalistes d’enquêter et de publier. Mais cette mouture n’est pas un passeport. Elle n’est valable que pour les bons journalistes. Pas les cancres-traites sous perfusion-monétaire de l’Union Européenne, de l’Occident, et/ou cocufiés aux ONGs-fantoches Occidentales qui promeuvent les crimes, la pédophilie, l’homosexualité, et les vaccins bidons.

Il convient d’emprunter à Paul Atanga Nji, Ministre de l’Administration Territoriale, pour dire a ceux qui sont lancés aux trousses de Sismondi Bidjocka, qu’‘en tapant sur une ruche d’abeilles, vous savez ce qui vous attend lorsque vous ne pouvez pas courir.’ Car, la saison des juges justes arrive à grands pas.

 

Une Chronique de  Feumba Samen | publiée par La Voix Des Décideurs

 

 

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