Université inter-Etats Cameroun-Congo : Test réussi pour le Centre de développement du numérique de cette institution universitaire

[ La cérémonie de la phase test de mise en exploitation du Centre de Développement  Universitaire de l’Université inter-Etats Cameroun-Congo a été présidée par le gouverneur de la région du Sud Félix Nguele Nguele au siège dudit centre en présence de plusieurs autorités de la localité Une phase test qui a connu un succès total. ]

 

 

 

La Voix Des Décideurs – Les signaux sont au vert pour le bon fonctionnement du Centre Développement du numérique universitaire de l’université Inter – États  Cameroun-Congo.

L’initiative des deux Chefs d’Etats Paul Biya du Cameroun et Denis Sassou Nguesso du Congo porte des fruits car, ce qui était jusque-là un rêve est devenu réalité.

Les jeunes des deux pays peuvent désormais s’arrimer aux nouvelles technologies de l’information et de la Communication. A l’heure actuelle et avec le numérique, tout va extrêmement vite, et sera désormais analphabète, celui dont la révolution digitale n’a pas rendue visite.

Du mot de bienvenue du maire de la ville de Sangmélima, il ressort que le monde est en train de subir une révolution numérique sans précédent et l’initiative des deux Chefs d’Etats est à inscrire dans les annales de l’histoire.

Les jeunes Camerounais et Congolais ont à leur portée, les outils qui changent le cours de l’histoire. Ils s’offrent par la même occasion pour eux, une panoplie de débouchés. Moyen de lutte contre le chômage, il serait difficile de voir un jeune sans emploi puisqu’il à partir de leur maitrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ils peuvent aisément d’auto employer.

 

 

Un centre aux standards numériques internationaux

Le Cameroun compte 09 institutions universitaires publiques dont 08 Camerounaises et 01 interétatique à savoir, l’université inter-Etats Cameroun-Congo. L’accès ici se fait par voie de concours. L’étudiant passe 05 années de formation.

A sa sortie, il n’a besoin d’aucun matricule car, ses connaissances font automatiquement de lui employer ou employeur. En termes de filières de formation, l’on site entre autres, la Création et Design numérique, ingénierie numérique et socio-technique, ingénierie et système numérique.

Pour la première vague d’étudiants camerounais, le montant à débourser par chacun est de 50.000  FCFA par année. L’État camerounais subventionne à hauteur de 450.000 FCFA. Globalement, avec l’apport de l’étudiant et l’appui de l’État, l’année académique revient à 500.000 FCFA par tête d’étudiant.

«  L’Ecole de Génie numérique de Sangmélima est plus qu’un Établissement universitaire. Il est appelé à devenir au fil du temps, un centre sous régional d’incubation des projets et des entreprises numériques, visant à transformer la ville de Sangmélima en épicentre de la future industrie numérique endogène d’Afrique centrale »

 

Pour ce qui est des jeunes congolais, la première vague est arrivée dans ce centre par le moyen d’une bourse. Les choses pourront changer après, a laissé entendre un étudiant ressortissant du Congo.

 

 

En présentant le centre de développement du numérique de l’université inter-Etats Cameroun-Congo, le coordonnateur de ce projet, le professeur Marcel Fouda Ndjodo, n’a pas manqué de ressortir le cahier de charge dudit centre. Il en fait la première université de seconde génération de la sous-région avec des missions qui vont au-delà du triptyque « Enseignement, Recherche, Appui au Développement ».

Selon le professeur Marcel Fouda Ndjodo «  l’Ecole de Génie numérique de Sangmélima est plus qu’un Établissement universitaire. Il est appelé à devenir au fil du temps, un centre sous régional d’incubation des projets et des entreprises numériques, visant à transformer la ville de Sangmélima en épicentre de la future industrie numérique endogène d’Afrique centrale ».

De la phase test

Après la coupure du ruban, toutes les personnalités présentes à la cérémonie ont eu droit à deux importantes séances de démonstration de ce qu’est véritable le centre de développement du numérique universitaire inter États  Cameroun-Congo. Assis comme des étudiants suivant le cours en présentiel, le professeur Dieudonné Atsa a expliqué tous les rouages et mécanismes de fonctionnement et de dispensation des cours à distance et en présentiel.

 

 

Une salle dotée d’au moins 05 caméras qui captent, contrôlent l’attitude des étudiants en salle entre autres. Et ceci à la grande satisfaction du représentant personnel du ministre de l’Enseignement supérieur, le ministre d’État, Ministre Jacques Fame Ndongo. Une phase test réussi à 100%. Comme pour dire que les deux Chefs d’Etats ont réussi l’implémentation de leur vision commune.

L’ombre des choses à venir

Le campus est doté de deux bâtiments pour l’instant. Le plus imposant mesure 500 giga octets et peut accueillir 500 étudiants en présentiel. Le bâtiment qui abrite le centre numérique mesure 32giga-octets et peut accueillir 32 étudiants en présentiel. Il a la capacité à résister aux séismes de fortes amplitudes sur l’échelle de Richter.

Le site de Lobo-yat situé aux environs du centre urbain va abriter le campus principal de l’université. Les annexes seront répartis sur un  autre site à savoir, la localité de Koum-Yetotan dans l’arrondissement de Meyomessala. La cérémonie s’est achevée par la visite des stands où les étudiants ont montré au grand public, la concrétisation des différentes formations reçues. Pour leur prouesses, ces derniers ont reçu des attestations non pas de fin de formation, mais de reconnaissance de leurs talents.

 

By La Voix Des Décideurs  l Jean Baptiste Bidima