Interview : Mireille Kamitatu Olungakana précise la participation des Nations Unies au JEICOM 2023

[ La Chargée du Bureau de coordination des résidents des Nations unies au Cameroun indique la raison d’être du Système des Nations Unies à ce rendez-vous de promotion des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Elle dévoile ainsi l’apport des Nations unies au processus voire politique de développement des CTD dans le cadre du processus de décentralisation actuellement en cours au Cameroun.  ]

 

 

La Voix Des Décideurs
Mireille Kamitatu Olungakana du Bureau de coordination des résidents des Nations-Unies

 

Qu’est-ce qui justifie la présence des Nations Unies  au JEICOM 2023 ?

Pour nous les Nations Unies, l’appui à la décentralisation, c’est l’une de nos priorités stratégiques ici, au Cameroun. On a un cadre de coopération avec le gouvernement du Cameroun pour 2022 – 2026. Et donc, la décentralisation, c’est l’une de ses priorités stratégiques.

Quel est donc le cachet particulier de votre présence ?

Au Cameroun, on a plus ou moins vingt deux agences du système des Nations Unies, certaines sont non résidentes. Ici, pour le village des Nations Unies, il y a six agences qui se sont mis ensemble : le Pnud, l’Unicef,  l’Oms, le Hcr, Onudi et Onu Sida, plus le bureau du coordonnateur résident que je représente. L’idée, c’était de donner un petit peu à un échantillon, un “flavour” comme  on dit en anglais, de ce que nous faisons en appui aux communes.

 

 

 

De manière succincte quel est l’apport des Nations Unies aux Collectivités Territoriales Décentralisées  à la base et à leur tutelle le Minddevel ?

On travaille avec les communes de deux manières différentes. Soit directement avec certaines communes là où on a une présence physique et opérationnelle. Ça peut être de l’appui à la planification, les aider à intégrer certaines thématiques dans leurs programmes communaux de développement, Pcd. Ça peut être de manière un peu plus programmatique pour des projets dans leur commune, que ça va être sur l’accès aux services sociaux de base. Ça pourrait être dans le domaine rural sur l’agriculture ou sur l’entrepreneuriat.

 

 

 

Et puis, il y a une manière qui va être un peu plus stratégique, plus politique, c’est le partenariat qu’on a avec le ministère du développement local et de la décentralisation, le Minddevel , où on va travailler avec eux sur l’appui sur la politique de décentralisation, comment on les aide à mettre en place le système.

Donc, voilà un petit peu ce qu’on fait.

 

Entretien réalisé par Eric Martial NDJOMO E. pour La Voix Des Décideurs