« Un système fiscal International 3G pour financer le Développement durable », c’est le titre de l’ouvrage du fiscaliste camerounais Alain Symphorien Ndzana Biloa, dédicacé le 09 février 2021 à Yaoundé. Ce nouveau-né s’apprécie comme un outil de travail au service de la communauté internationale dans la recherche  des solutions idoines au développement durable.

 

 

C’est une erreur monumentale pour les pays développés d’élaborer et  d’orienter toutes les politiques fiscales en leur faveur. Au regard de l’évolution actuelle du monde des affaires, ils payeront le prix comme ce fut le cas avec la taxe sur le charbon.  Le camerounais Alain symphorien Ndzana Biloa, inspecteur principal des impôts le démontre à suffisance dans son ouvrage dédicacé le 09 février 2021 à Yaoundé.  Le Chef- d’œuvre en question s’intitule : « Un système fiscal International 3G pour financer le Développement durable».

Cet ouvrage qui se veut un livre de poche ou de chevet pour les décideurs du monde en général et africain en particulier, interpelle la communauté internationale sur la nécessité  qu’il y a à établir des politiques fiscales qui profitent à tous les pays pour que le développement soit effectif pour tous et durable surtout en en Afrique subsaharienne. Il illustre sa pensée en prenant appui sur le ciel qui ne présente aucune frontière. Le ciel est au dessus de tous les pays et au dessus de nos têtes : «  quand il s’assombrit, il s’assombrit pour tous et quand il s’éclaircit, il s’éclaircit  aussi pour tous ».

 

 

Triste réalité

D’après Alain Symphorien Ndzana Biloa, il faut bien que les multinationales étrangères pour ne prendre que ce cas de figure,  paient  des impôts  aux Etats sur lesquels ils réalisent des bénéfices. Ces pays malheureusement achètent leurs produits sans véritablement rien retirer en retour. Au moindre rappel à l’ordre, les gouvernements africains se heurtent à des intimidations quand ce ne sont des renversements des régimes en place de la part des puissants Etats qui les protègent.  Au moment où ces multinationales deviennent des paradis fiscaux capables d’acheter même certains Etats en Afrique noire, c’est le pauvre contribuable africain qui paie le lourd tribut.

Il en est aussi des opérateurs de téléphonie mobile et de transfert international d’argent, sans oublier les réseaux sociaux capables aujourd’hui de bloquer les comptes d’un président de l’Etat le plus puissant au monde.

Les Etats africains se voient dans l’obligation de baisser les taux d’imposition des entreprises étrangères au moment où les devises sont convoyées vers leur pays d’origine. Les pauvres citoyens subissent alors le harcèlement des services des impôts. Conséquence, plusieurs finissent par fermer boutique ou créent des entreprises qui changent sans cesse de raison sociale.

 

 

Quand bien même ces multinationales seraient disposées à payer la matière imposable aux Etats sur lesquels ils réalisent leurs bénéfices, il s’avère que les pays africains surtout d’Afrique noire,  ne disposent pas des politiques fiscales fiables.

La plupart des multinationales qui exercent leurs activités en Afrique, profitent selon l’auteur des imperfections de la loi fiscale pour échapper au payement de l’impôt.  C’est le nid de la fraude et de l’évasion fiscale. Il n’y a qu’à voir les débrouillards du secteur informel soumis au payement de l’impôt libératoire, mais  qui font des affaires à l’extérieur. Dubaï les reconnait déjà de facies. Pourtant, ils font  des déclarations fiscales  mensongères qui dans un pays sérieux, nécessiteraient des redressements : «  Le continent noir reste le « plus grand désert industriel ».

Solutions

Dans son ouvrage « Un système fiscal International 3G pour financer le Développement durable », Alain Symphorien Ndzana Biloa apporte une solution qui répond bel et bien aux Objectifs de développement durable. Pour lui, tous les Etats au monde doivent songer à harmoniser les politiques fiscales  au profit de tous et non chercher chacun à se tailler la part du lion. La concurrence fiscale ruineuse est un obstacle au  développement durable des africains.

 

 

L’heure est donc à une incitation fiscale universelle et africaine  pour que le développement durable tant prôné soit visible. A défaut, c’est faire preuve d’un développement utopique quand on ne parlerait pas d’une chose et son contraire.

La phase des débats très  houleux démontre à suffisance l’importance du sujet abordé par l’auteur dans son livre mémoire et guide des décideurs du monde. Les revenus des impôts collectés et mieux redistribués constituent des fonds de développement indéniables.

La forces de frappe des multinationales si rien n’est fait, peut fragiliser les Etats même les plus puissants au monde. Elles peuvent encore être tenues au payement de la matière imposable.

L’ouvrage se veut un outil de travail, de recherche et d’étude pour un développement efficient, effectif, authentique et durable dans le monde en général  et en Afrique en particulier.

 

Jean Baptiste Bidima