Passerelle Cameroun en guerre contre la marginalisation  des personnes vivant avec les Vih /Sida

 Présidée par Paul-Louis Hell,  l’Association Passerelle Cameroun en abrégé PAC, est engagée dans la limitation de la stigmatisation et la vulnérabilité des personnes vivantes avec le VIH/SIDA au Cameroun et dans le monde. Que pensent vraiment  les autorités camerounaises et françaises de cette association ?

 

Créée le 19 octobre 2017 à la sous-préfecture de Nogent-sur-Marne 94 en France, Passerelle Cameroun est une association caritative dont la mission est de venir en aide aux orphelins victimes du VIH/SIDA et de lutter contre toutes formes de stigmatisation faites aux personnes porteuses du VIH/SIDA au Cameroun et dans le reste du monde.

Une association née d’un constat alarmant 

« Nous nous inscrivons dans une démarche à long terme de développement économique, social et humanitaire. Notre cœur cible c’est la jeunesse qui est l’avenir du monde. »

D’après les chiffres de l’ONU/SIDA et du CNLSC  le Cameroun comptait 620 000 personnes infectées par le VIH/SIDA parmi lesquels 310 000 enfants orphelins du SIDA. Ajouter à ceci, le dernier rapport de l’UNICEF  en mai 2019 au Cameroun fait état de 80 000 enfants et adolescents de moins de 14 ans déclarés séropositifs. C’est dans l’optique d’apporter un soulagement à ces personnes souffrantes et  donner aux adolescents infectés des chances d’avoir un avenir comme celui des enfants de leur âge, que la PAC s’est livrée à une série d’activités.

Interrogé  les bénéficiaires des directes des actions de l’Association PAC, Paul-Louis Hell déclare : « Nous nous inscrivons dans une démarche à long terme de développement économique, social et humanitaire. Notre cœur cible c’est la jeunesse qui est l’avenir du monde».  « Les enfants orphelins victimes du Vih/Sida sont souvent stigmatisés et pour certains exclus des lieux de socialisations tels que les écoles et les aires de jeux », observent-ils avant de déplorer : «  Ces enfants n’ont souvent alors qu’un accès restreint à l’apprentissage et aux soins ».

Quel bilan partiel?

Parmi les multiples activités  menées par Passerelle Cameroun (PAC), nous pouvons énumérer  entre autres: la sensibilisation des jeunes lors de la semaine culturelle du 11 février 2018 dans la Sanaga Maritime, la participation aux défilés du 20 mai 2018 et du 11 février 2019 dans l’arrondissement de Dizangué… des actions qui ne laissent indifférents les médias camerounais comme CANAL2 International  qui accordé  le 04 mars 2019 un passage des membres de la PAC lors de l’émission Intime conviction à 21 h. Nous n’oublierons pas aussi leur invitation sur le plateau du journal télévisé de la CRTV, le 11 février 2019 à 20 h 30.

En accord avec les autorités camerounaises et françaises

Faut-il le souligner.  La PAC est mouvement associatif qui a été bien par les autorités camerounaises et françaises. Victor Enoh Oben, Consul Général du Cameroun à Paris  avait félicité et encouragé cette « initiative visant à lutter contre toutes de discrimination envers les personnes  porteuses du VIH au Cameroun et dans le monde ». Nsang Ekonde, sous-préfet de l’arrondissement de Dizangué n’a pas  hésité d’exprimer son « témoignage de satisfaction » et de celui « de l’ensemble des forces vives  de son unité de unité de commandement.»

En France, Caroline Adomo, Adjointe au Maire  en charge du Développement Durable  de la Ville de Champigny-sur-Marne, a,  non seulement exprimé le soutien  de la Municipalité à la PAC  « dans ses actions auprès des orphelins et victimes du Vih/Sida », mais aussi salué son « utilité sociale et humanitaire ».

 

Dans une lettre  de la Mission Locale Des Bords de Marne qui date du 18 juin 2019 et signée  de son directeur Moncef Jendoubi, dont nous tenons une copie, il est indiqué que cette mission  « accompagne depuis l’année 2015 » la Pac « dans le cadre  du projet de développement »  des activités de cette association.

La main tendue de la PAC

 Dans l’optique de pérenniser ces activités  humanitaires, l’association Passerelle Cameroun sollicite le soutien des âmes de bonne volonté, des partenariats avec des organismes internationaux tels les ONG et toute structure engagée dans la lutte contre cette Pandémie. Cette union de forces permettra de limiter les effets néfastes du VIH/SIDA dans le monde en général et au Cameroun en particulier.

 

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