Tony Obam : Portrait d’un fils qui gère bien l’héritage de son père Paul Biya

 

Comme Alberti nous le rappelait dans De Familia, «  une interaction des plus fécondes unit un père et son fils ; elle est garantie, bien sûr, par une loi de la nature, mais surtout par leurs sentiments et leurs devoirs respectifs.  En ce sens, le concept de paternité dépasse les frontières de la parenté au sens strict et s’étend bien au-delà des liens du sang. Il aboutit à l’idéal d’une filiation spirituelle qui, sur le modèle de l’amour paternel, rapproche un homme d’un autre ; ainsi élargie, la relation entre les pères et les fils acquiert une portée extrêmement vaste ».  

 

 

Il nous souvient que dans l’un de ses célèbres discours, le président de la République avait déclaré : « la terre ne ment jamais ». Une volonté présidentielle bien affirmée de faire de l’agriculture le bras séculier du développement économique de notre pays. Dans cette optique, a toujours pensé Paul Biya, nous devons produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons. Cette vision présidentielle trouve un écho favorable dans la mise en œuvre de la politique d’import-substitution que défend le gouvernement en vue de faire de notre pays, le hub du Made in Africa.

Ainsi, le Cameroun se fera avec l’agriculture ou ne se fera pas. Tony Obam Bikoué fait partie de ces jeunes Camerounais à l’esprit primesautier qui ont très vite saisi les opportunités qu’offrent la terre et la transformation des produits de la terre. N’est pas agro-industriel qui veut, mais est agro-industriel qui peut. Et, il est de notoriété publique que le Président National de l’Association Nationale des Acteurs de la Filière Banane-Plantain au Cameroun, s’illustre brillamment dans ce secteur pour lequel il a consacré sa vie.

On connaît tous le célèbre adage « tel père, tel fils ». Dès lors, ayant compris que son père a investi 200 milliards pour la construction du complexe multisports de Japoma à Douala, plus de 200 milliards pour l’édification du complexe sportif d’Olembe, et 6500 milliards pour le port autonome de Kribi (la construction doit s’achever en 2040), le jeune capitaine d’industries, Tony Obam, dont l’ambition économique est calquée sur celle de son modèle Paul Biya, a fait de toutes ces structures, la pierre angulaire de la troisième édition de la fête internationale de la banane-plantain et de l’exportation de cette précieuse denrée, notamment vers le Nigéria.

 

 

Davantage, l’on note, pour paraphraser un grand homme politique, que Paul Biya ne ment jamais. L’on est bien là en face de l’une des émanations de ce que le président de la République a appelé le transfert générationnel. Qui oserait douter de la réalité des faits ? Les jeunes ont le pouvoir au Cameroun. Tony Obam, à 40 ans, est le jeune patron de la filière la plus puissante de notre pays. Difficile de faire mieux pour promouvoir le leadership jeune.

Le tumulte économique dans lequel se trouve actuellement le Cameroun est connu. Nous avons encore fraîche dans nos mémoires, la récente crise du super qui a exposé les difficultés que concentre notre trésor public, à disposer de devises suffisantes pour nous assurer un ravitaillement permanent en produits pétroliers. Or, en misant davantage sur les exportations de cette denrée qu’est la banane-plantain, le Cameroun générera assez de devises lui permettant de reconstituer ses stocks nécessaires pour ses échanges commerciaux sur le marché mondial. Voilà pourquoi, l’un des combats de notre jeune capitaine d’agro-industries mis en avant aujourd’hui, est de promouvoir la banane-plantain, cette mine d’or qui, d’après la SND30, est l’une des premières filières de développement de notre pays. Il faut que la jeunesse s’y intéresse et s’y investisse.

Le Cameroun a d’ailleurs beaucoup d’être l’un des pays producteurs de ce fruit qui ne pousse que dans les pays de l’équateur. Remarquons aussi que la banane-plantain qui est consommée au Kenya, en Afrique du Sud et dans une partie du Nigéria, vient de l’Amérique Latine. Ce qui n’est pas normal. C’est la raison pour laquelle, l’un des combats majeurs de Tony Obam, c’est de parvenir à rendre l’Afrique autonome sur le plan alimentaire.

Notons que 6 millions de Camerounais vivent d’une activité d’exploitation de l’une des Chaines de Valeurs de la Banane-Plantain. Pour mettre justement en vitrine ce secteur et promouvoir son image de marque, Tony Obam, qui a été d’ailleurs choisi par le président de la République pour le développer, mise par exemple sur la foire de la banane-plantain, un Cadre stratégique de fédération des idées-forces,  d’engrangement des financements des quatre Maillons de la Chaîne des Valeurs de la Banane-Plantain – Pépiniéristes, Production de Régimes frais, Transformation et Commercialisation

La Banana-Festival, c’est aussi l’occasion de mobiliser la population autour de ces Chaînes de Valeurs en plus de la consommation massive de ce fruit qui est une denrée prisée partout dans le monde entier.

Le Cameroun doit atteindre en cette année 2024, une production de plus de 6 millions de tonnes de fruits frais de Banane-Plantain, accélérer les exportations pour s’arrimer à la politique d’Import-Substitution réaffirmée par le Chef de l’État lors de son Message à la Nation le 31 décembre dernier,  assoir l’option stratégique de la Transformation actée depuis deux ans, et, confirmer la bonne tangente prise, remplir les objectifs d’atteinte de 10 millions de tonnes annuelles en tant que Filière Prioritaire de Croissance de la SND30.

Pour faire de cette filière la plaque tournante de la stratégie économique du Cameroun, Tony Obam, a lancé ce Concept novateur, à savoir “La Fête Internationale de la Banane-Plantain”, qui s’inscrit donc uniquement dans cette optique d’atteinte des résultats qu’attend le Président de la République Chef de l’État Son Excellence Monsieur Paul BIYA et son Gouvernement, de même que tout le Peuple Camerounais.

D’ailleurs, à l’initiative du jeune capitaine des industries agricoles locales Tony Obam, le ministre Grégoire Owona, élite du département du Nyong-et-So a présidé ce mardi 20 février 2024 au Complexe Otsama de Ngomedzap, une séance de travail pour la mise en place d’un Cluster industriel de production de 500.000 tonnes annuelles de banane-plantain dans le bassin de production de l’arrondissement éponyme.

Comme déjà souligné plus haut, la répétition étant la mère des sciences, dans un contexte international tendu, l’un des moyens de contrer l’inflation est de développer la production locale afin de limiter les achats à l’étranger. C’est l’une des ambitions de la SND-30, renforcée depuis 2021 par la politique d’import-substitution.

Pour rappel, le Cameroun fait partie des premiers signataires, en 2018, des accords de Kigali, constitutifs de la Zlecaf, et notre pays était à nouveau parmi les huit pays à intégrer l’initiative de commerce guidé en 2022 pour amorcer les échanges intra-africains dans le cadre de la Zlecaf. L’équation est simple : Comment le Cameroun, pays d’environ 28 millions d’habitants, doit- il se déployer pour approvisionner un marché captif de 1,3 milliard de personnes ? Pour ce faire, il faudra multiplier au minimum par deux notre production actuelle notamment la  filière banane-plantain, ce qui aura pour effet d’énormes gains en matière d’optimisation des recettes pour le port autonome de Kribi, d’accumulation des devises, de créations d’emplois et de richesses. Notons qu’en Afrique, la banane-plantain, c’est 650 millions de consommateurs.

Ainsi, Tony Obam, ce jeune industriel qui se bat autant pour son pays et son continent, qui se mobilise pour l’idéal banane-plantain auquel il croit, mérite un soutien et un accompagnement.

 

 

Par Zephirin Koloko

 

 

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