Les femmes enceintes et les bébés nés durant la pandémie de COVID-19 menacés par des systèmes de santé surchargés et des services perturbés.

 

D’après les estimations, 116 millions de bébés naîtront dans l’ombre de la pandémie de COVID-19, annonce l’UNICEF aujourd’hui à l’approche de la fête des Mères. L’ensemble de ces naissances surviendront dans les 40 semaines suivant la date à laquelle la COVID-19 – qui exerce actuellement une pression sur les systèmes de santé et les chaînes d’approvisionnement médical du monde entier – a été qualifiée de pandémie, le 11 mars.

« Des millions de femmes à travers le monde se sont lancées sur le chemin de la parentalité dans le monde d’hier. Elles doivent désormais se préparer à donner naissance dans le monde d’aujourd’hui – un monde dans lequel les femmes enceintes ont peur de se rendre dans des centres de santé par crainte d’être infectées ou ne peuvent pas bénéficier de soins d’urgence en raison de services de santé surchargés et des mesures de confinement », déplore Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF.

L’UNICEF exhorte les gouvernements à investir immédiatement dans les agents de santé, en leur fournissant une formation et des médicaments adaptés pour garantir que chaque mère et chaque nouveau-né sont pris en charge par des mains expertes afin de prévenir et de traiter les complications durant la grossesse, l’accouchement et la naissance.

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