Appel  à l’insurrection au Cameroun : Le collectif des leaders des 20 dénonce l’Evêque de Bafang

 

 ►Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) appelle à une marche dite insurrectionnelle le 22 septembre prochain à Yaoundé.  Face à cette tentative  de renversement du pouvoir en place, le collectif des leaders des 20 partis politiques de l’opposition  (G20)  a donné sa position ce 18 septembre 2020, tout en indexant de Bafang qui selon le G20, a demandé subtilement les populations « de descendre dans la rue pour arracher un changement de cap ».. C’était au cours d’une conférence de presse à Yaoundé où ce mouvement a vanté  plutôt les mérites de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale,  sans oublier les autorités administratives à « d’interpeler sans délai  les Dames Alice  Angèle Nkom , Kabhbang Walla et leurs Complices…» 

 

 

La Voix Des décideurs Le G20 n’est pas partant. Il refuse et n’est pas prêt à soutenir une telle marche dépourvue de toute logique et principe démocratique.

Pour ce collectif, un parti politique digne de ce nom devrait respecter les principes démocratiques de prise de pouvoir et non procéder à la violence pour se retrouver dirigeant.

D’un commun accord et dans une union fraternelle  des cœurs  pour la sauvegarde de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale, les différents leaders politiques du G20 condamnent avec  la dernière énergie, l’attitude du leader du MRC et de ses partisans qui militent tous pour le chaos.

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D’après Jean de Dieu Momo, Ministre Délégué auprès du Ministre de la justice Garde des Sceaux, Il ne s’agit pas d’une marche insurrectionnelle mais plutôt d’une révolution.

L’homme de droit a convoqué le code pénal camerounais pour établir la nuance entre les deux notions. Ceci dans l’optique d’amener les uns et les autres à comprendre la dangerosité du fait délictuel qui est reproché au leader du MRC.

La révolution est un changement brusque et violent de la structure politique  et sociale d’un Etat qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir.

Jean de Dieu Momo, président national du Paddec , fait savoir que l’article 114 du Code pénal camerounais dispose que : « Est puni de l’emprisonnement à vie, celui qui tente par la violence soit de modifier les lois constitutionnelles, soit de renverser les autorités politiques  instituées par lesdites  lois ou de les mettre dans une indisponibilité d’exercer leurs pouvoirs ».

 

 

Le Ministre  Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux attire par cette disposition, l’attention des potentiels  « marcheurs ». Avant de poser un acte, il faut savoir à quoi l’on s’expose. L’on apprendra de Jean de Dieu Momo que la révolution est planifiée. Le 22 septembre sera la 3è étape de cette ambition déstabilisatrice du MRC.

A la question de savoir les dispositions prise au sein de leur parti politique pour empêcher la marche du 22 septembre, l’UPC à travers Robert Bapooh Lipot est mobilisé derrière le Chef de l’Etat pour défendre l’intérêt supérieur de la nation. Des campagnes de sensibilisation sont faites pour promouvoir le culte de la paix. Il en est de même des autres partis politiques du G20.

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G20 contre Monseigneur  Abraham Boualo KOME

Le collectif des leaders des 20 partis politiques d’opposition  condamne également la sortie du Président de la Conférence Episcopale du Cameroun.  Monseigneur Abraham Boualo KOME, Evêque Catholique Romain du Diocèse de Bafang.

« L’homme de Dieu »laisse-t-on entendre, a demandé subtilement les populations « de descendre dans la rue pour arracher un changement de cap ».

 

 

Pour le collectif, il s’agit là d’un appel voilé à la révolte populaire voire à l’insurrection contre les institutions démocratiquement établies. Pour « ce cas », le G20 fait remarquer que cet Evêque « sera entièrement responsable devant Dieu et devant les Hommes, de la déflagration de notre pays dont il appelle à la déstabilisation ». Le collectif demande de ce fait au Pape François de lui faire un rappel à l’ordre.

Du communiqué final

Le G20 soupçonne les organisateurs de cette marche insurrectionnelle et leurs soutiens internes d’intelligence avec  certaines  puissances étrangères  tel que laisse penser une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux dans laquelle «  Maitre Alice  Angèle Nkom et Edith Kahbang Walla  et  d’autres personnes ».

Le G20 appelle à l’attention  de la communauté internationale  et pays amis « sur ces préparatifs dangereux devant aboutir à la déflagration sanglante du Cameroun ».

Demande aux autorités administratives et judiciaires de prendre leurs responsabilités et «  d’interpeler sans délai  les Dames Alice  Angèle Nkom , Kabhbang Walla et leurs Complices  question de les traduire devant la justice  après une enquête minutieuse sur la provenance des fonds colossaux dont elles disent disposer pour faire la guerre au Cameroun ».

 

© La Voix Des Décideurs ►Jean Baptiste Bidima

 

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