Alternance au Cameroun en 2025 : Cédrick Penda Moukoko répond à Akere Muna

 

►Le Franckiste Cédrick Penda Moukoko tacle Maître Akere Muna, suite à sa sortie du 1er octobre 2023 sur Equinoxe TV, dans laquelle il souhaite que le prochain ‘’président soit anglophone’’.

 

 

Ce membre de la diaspora camerounaise au Kenya est dans tous ses états. Les propos d’Akere ont fait la une du journal ‘’La Voix des Jeunes’’. « Il faut un président anglophone ». Cette déclaration du bâtonnier a déclenché une onde de choc au sein de la classe politique camerounaise. Ces propos qualifiés de déplacés et d’indignes d’autant plus qu’il sorte de la bouche d’un avocat international qui se dit démocratie, ont interpellé toute la classe politique camerounaise.

Cédrick Penda Moukoko, président du Mouvement des Franckistes pour le Changement et le Progrès (PFCP) qui vit au Kenya et suit de près l’actualité du Cameroun se dit horrifié. Au téléphone, Penda Moukoko déclare : « Je suis avec beaucoup d’intérêt le débat sur l’alternance au sommet de l’Etat en 2025. En effet, je fustige certains hommes politiques camerounais qui essayent de faire de la surenchère autour de la crise anglophone ou une récupération quelconque en vue de la Présidentielle de 2025. Je suis horrifié par leurs déclarations sur les médias. Je suis d’autant plus surpris que l’ex-bâtonnier Me Akere Muna fassent partie de ceux-là ».

 

La crise anglophone comme moyen de pression

Pour le président de la diaspora camerounaise au Kenya,  le débat sur l’appartenance linguistique du prochain président du Cameroun n’a pas lieu d’être.  Par la même occasion, il s’interroge si cette crise n’est pas utilisée comme moyen de pression. « Nous nous posons la question de savoir si la guerre dans le NOSO n’a pas provoquée par certains pour qu’on leur cède le pouvoir sans élection ? Nous n’avons rien contre un président anglophone. C’est la constitution du Cameroun qui fixe les modalités d’une élection présidentielle. Le processus est encadré par le Code électoral », ajoute Penda Moukoko.

L’homme rappelle également l’article 6, de la Constitution stipule qui stipule que, le Président de la République est élu au suffrage universel direct, égal et secret à la majorité des suffrages exprimés. Et les candidats aux fonctions de Président de la République doivent être des citoyens camerounais d’origine, jouir de leurs droits civiques et politiques et avoir trente-cinq (35) ans révolus à la date de l’élection.

« Donc tout Camerounais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest quelle que soit son appartenance ethnique qui répond à ces modalités peut candidater pour briguer la magistrature suprême », affirme-t-il.

 

 

 Franck Biya, l’homme providentiel ?

Cédrick Penda Moukoko est une figure de proue du soutien de la candidature de Franck Biya qu’il considère comme l’homme providentiel.

« Pour la jeunesse camerounaise et le Mouvement des Franckistes pour le Changement et le Progrès,  Franck Emmanuel Biya apparait alors comme l’homme providentiel. Je l’assume et je signe que c’est mon choix. C’est un groupe de jeunes qui œuvre et l’assument avec nous au quotidien. Je suis le Président fondateur du Mouvement Franckiste pour le Changement et le Progrès. Et ce sont des jeunes Camerounais dans leur immense majorité qui lancent cet appel. Ce n’est pas moi seulement. Et, il faut dire que Monsieur Franck Biya peut unir, rassembler les Camerounais parce qu’il connait bien les rouages du pouvoir grâce à l’expérience acquise auprès de son père », conclut le cadre de la diaspora camerounaise.

« Trop de politiciens charlatans dans les médias… »

En réaction à cette sortie de Maître Akere Muna,  un internaute camerounais,  ressortissant de la région du Nord-Ouest du pays, a relevé sur Facebook :  « Trop de politiciens charlatans dans les médias, à  deux ans de la présidentielle, pendant que certains travaillent sur le terrain, d’autres  font le One Man show…  Etre anglophone ou Francophone est-ce un critère de patriotisme, de compétences managériales ou de garantie d’élection par la majorité ? L’Unité nationale est une valeur sûre pour le développement de notre pays… »  Avant de conclure : «  Tout citoyen  qui remplit les conditions prévues par la Loi peut être Président ! »

 

© La Voix Des Décideurs| Eric Ngono, depuis  Yaoundé

 

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