4 secrets pour devenir un invité des talk-shows télévisés

Le téléphone sonne. Vous entendez une voix autoritaire dire : *Bonjour, je suis le producteur de… Good Morning America ou Oprah, ou Larry King Live* ou de n’importe quel autre talk-show de haut niveau, vous le dites. C’est votre grand moment, la pause que vous attendiez. Après avoir repris votre souffle, que faites-vous ? Les producteurs font une évaluation instantanée de vous en trente secondes – ou moins. Lorsque vous recevez cet appel très convoité d’un producteur, vous ne faites pas que lui *parler* : vous auditionnez. Vous êtes filtré…

Le téléphone sonne. Vous entendez une voix autoritaire dire : *Bonjour, je suis le producteur de… Good Morning America ou Oprah, ou Larry King Live* ou de n’importe quel autre talk-show de haut niveau, vous le dites. C’est votre grand moment, la pause que vous attendiez. Après avoir repris votre souffle, que faites-vous ?

Les producteurs font une évaluation instantanée de vous en trente secondes – ou moins. Lorsque vous recevez cet appel très convoité d’un producteur, vous ne faites pas que lui *parler* : vous auditionnez. Vous êtes présélectionné pour être accepté ou éliminé en tant qu’invité de leur émission. Comment pouvez-vous réussir l’audition ?

 

Secret n°1 : Demandez avant de parler

Avant même d’ouvrir la bouche pour commencer à vous présenter, vous et votre histoire, au producteur, posez-lui une simple question : *Pouvez-vous me parler un peu du genre de spectacle que vous envisagez ? * En d’autres termes, demandez au producteur l’angle qu’il envisage de prendre.

Cela présente deux avantages. D’abord, cela vous donne un moment pour surmonter le choc et pour rassembler vos idées.

Ensuite, une fois que vous avez entendu la réponse du producteur, vous pouvez adapter votre discours au type d’information qu’il recherche. Écoutez attentivement l’angle qui l’intéresse et adaptez vos arguments en conséquence. Les publicistes utilisent souvent cette technique pour obtenir que leurs clients soient engagés dans des émissions. Ils *obtiennent* avant de *donner* – ils sont donc bien placés pour ne communiquer que les informations les plus pertinentes sur leur client.

 

Secret n°2 : impressionner les producteurs avec brio

Suivez les conseils du musicien de jazz Dizzy Gillespie : *Ce n’est pas la façon dont vous jouez qui compte. Gardez votre liste de points à discuter près du téléphone lorsque vous appelez un producteur (ou qu’un producteur vous appelle), afin d’être bref. Vous aurez déjà répété vos points de manière à ce qu’ils aient l’air naturel et invitant. Préparez-vous à utiliser plusieurs angles ou hauteurs de ton différents, différentes façons d’incliner vos informations. *Personne n’entre dans ces émissions sans une pré-entrevue*, dit la publiciste Leslie Rossman. *Soyez une bonne interview, mais ne vous inquiétez pas du produit que vous voulez leur vendre, car si vous êtes un bon invité et que vous faites de la bonne télévision, ils vous voudront.

Et n’oubliez pas les mots de Robert Frost : *La moitié du monde est composée de personnes qui ont quelque chose à dire et qui ne peuvent pas le faire, et l’autre moitié qui n’a rien à dire et qui continue à le dire.*

 

Secret n°3 : Prouver que vous n’êtes pas un malade

Si vous avez des problèmes de santé mentale à l’antenne, le producteur perdra son emploi. Qu’est-ce qu’un cinglé ? Vous pouvez penser que c’est un trait positif d’être enthousiaste (et c’est le cas), mais toute personne qui fait preuve d’un zèle excessif pour sa passion est considérée comme une cinglée. L’auteur et scénariste à succès Richard Price parle de ce phénomène comme de *le dangereux frisson de la bonté*. Il dit : *Ce qui se passe, c’est que vous pouvez être très excité par votre propre pouvoir de faire le bien*.

Une façon de savoir si vous êtes trop zélé est de marteler votre point à vitesse maximale avec l’énergie d’une locomotive qui tire ce levier sans arrêt. Je me souviens d’un homme qui m’a appelé pour me dire qu’il s’en prenait à lui seul à Starbucks – qui, selon lui, lui avait fait du tort. Il voulait que je fasse la promotion de sa cause. Cela aurait pu être une grande histoire du type David contre Goliath, mais il était très émotif et peu factuel. Quelques statistiques ou chiffres auraient pu tempérer sa manie.

Mais il ne m’a jamais demandé s’il avait un intérêt pour moi. En parlant fort et en s’arrêtant à peine pour respirer, il semblait être un homme qui ne prenait pas bien la direction. Sa détermination était mauvaise, il ne s’intéressait pas à moi.

Lorsque vous parlez à un producteur, parlez pendant une trentaine de secondes, puis vérifiez en demandant : *C’est le genre d’information que vous recherchez ? *Écoutez d’autres indices verbaux, comme des grognements encourageants, ou *uh huhs.*

 

Secret n°4 : Pouvez-vous marquer *le grand point ?

Les collaborateurs de la populaire émission de radio *This American Life*, animée par Ira Glass, ont pris l’habitude d’appeler la révélation finale à la fin d’une histoire *The Big Point*, c’est-à-dire le moment où le narrateur donne son point de vue sur l’histoire pour tenter de la faire passer du banal à l’universel.

Une autre personnalité de la radio, Garrison Keillor, est un maître en la matière. Il raconte des histoires longues et décousues (ce qui n’est pas un bon conseil pour vous), puis relie tous les fils de l’histoire d’une manière cohérente et satisfaisante. En tant que grand invité, vous voulez illuminer votre histoire avec un grand point de vue qui aide le public à voir la signification de votre histoire dans leur monde et dans le monde en général. Plutôt que de les frapper sur la tête avec un deux par quatre, vous voulez partager vos idées avec une touche de plume. En encadrant votre histoire, vous attirez l’attention du producteur sur le fait que vous êtes un penseur et que vous pouvez contribuer à une histoire en lui apportant une grande clarté et en la rendant plus attrayante.

 

© LVDD

 

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