Entretien – Abbé Benoît Marie Ndongo Andengue : « Nous voulons une école qui œuvre pour la promotion du dialogue et de la paix »

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Entretien – Abbé Benoît Marie Ndongo Andengue: « Nous voulons une école qui œuvre pour la promotion du dialogue et de la paix »

Invité du 13 Heures à  la Radio d’Etat le 18 décembre 2020, l’Abbé Benoît Marie Ndongo Andengue,  Secrétaire National à l’Education catholique, a fait le point sur l’application des mesures gouvernementales face à la COVID-19. L’homme de Dieu a fait la litanie des maux maux-là affectent l’école de nos jours, tout en  évocant le défi majeur de l’enseignement catholique au Cameroun : « promouvoir une école catholique qui répond aux attentes de la société : humanisé l’éducation ; perpétué  une tradition de l’excellence et non une tradition de  performance ».

 

 

La Rédaction de La Voix Des Décideurs  livre ici la synthèse de son passage au Poste National. fore ine légal .mmande publiqueRTV s que réalable xième choix et de troisième choix es industiers

Bonjour  Monsieur l’Abbé.

Bonjour.

Comment avez-vous vécu cette rentrée et ce premier trimestre ?

Au niveau de l’enseignement catholique, nous ne sommes pas en marge des mesures prises par le gouvernement de la République pour riposter contre la pandémie et éviter la propagation du  virus dans les écoles. Donc, en début d’année, nous avons mené des activités de sensibilisation pour que les mesures barrières soient respectées .Il est vrai qu’il y a toujours des difficultés parce que tous ce qui est nouveau  n’est pas facile à assimiler. Mais les descentes de terrain que  nous avons faites lors de la rentrée nous ont rassuré que les établissements étaient déterminés à respecter ces mesures barrières.

Au niveau de la distanciation  sociale en terme des effectifs définis par le gouvernement, il faut dire dans l’enseignement catholique dans des zones reculées ou péri-urbaines, on a des écoles qui auront des effectifs raisonnables ; donc qui n’ont pas besoin de pratiquer le système de mi-temps. Mais il y en a aussi qui ont des effectifs pléthoriques et là,  ces établissements sont obligés de pratiquer le système de mi-temps, mais il faut le dire c’est la résilience.

 

 

La difficulté  est celle de maintenir les modalités administratives et pédagogiques en ligne  et le thème qui a animé cet atelier c’est géré l’école en temps de crise. Même étant à la maison les enseignants peuvent continuer à suivre les enfants. Nous  sommes en train de réfléchir sur un projet de formation d’abord des enseignants et comment accompagner les diocèses à pouvoir  acquérir des matériels qui vont dans ce sens-là pour que nous nous arrimions au numérique.

Monsieur l’Abbé sur un plan purement pédagogique, les performances de ce trimestre sont à la hauteur des attentes ou alors elles sont quelque peu   parasitées par ce contexte il faut le dire ou bien particulier chez les élèves ?

Les évaluations n’ont pas donné grande satisfaction ; et  il fallait les comprendre parce que les enfants ont passé plusieurs mois à la maison et lorsqu’ils sont revenus  à l’école, il fallait faire les efforts pour essayer de relever le niveau. Mais en termes de résumé des performances, c’est au terme du premier trimestre que nous  aurons  une  idée claire. Mais  des échos que nous avons des rapports  du secrétaire à l’éducation, il y a une ou deux satisfactions parce que progressivement, le niveau des élèves est en train d’être retrouvé et tous les acteurs ont vraiment pris  le pool de la situation pour améliorer la performance.

 

 

Vous placez le second trimestre sous quel signe ?

Nous voulons une école catholique résiliente et qui œuvre pour la promotion du dialogue et de la paix. J’ai peut-être manqué de le souligner tout à l’heure, l’atelier que nous avons tenu  avec les parents d’élèves et les secrétaires à l’éducation a aussi abordé le problème de violence global qui mine notre société. Et la plus part de ces violences sont extrêmement  psychologiques  l’exclusion ; le tribalisme ; les discriminations ; le mépris ou le rejet des autorités établies ou  les institutions établies, la corruption ; les harcèlements sur toutes leurs formes. Tous ces maux-là affectent l’école. Parce que l’école est une institution sociale, nous voulons donc dans la suite de notre activité promouvoir une école catholique qui répond aux attentes de la société : humanisé l’éducation ; perpétué  une tradition de l’excellence et non une tradition de  performance, l’autre attente c’est cultivé le dialogue dans nos  établissements,  dialogue et l’acceptation de l’autre.

Merci Monsieur l’Abbé MARIE NGONO.

Merci.

 

Une transcription de  Transcriptor Pro, un service de Branding Africa

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