Santé mentale au Cameroun : L’Amour au cœur de la prévention des pathologies mentales

C’est la quintessence de l’atelier d’imprégnation des hommes de media sur la santé mentale qui vient de se tenir à Yaoundé, en prélude à la Journée Mondiale de la Santé Mentale

 

La Voix Des Décideurs – Aimer autrui, particulièrement les personnes atteintes de troubles psychotiques, c’est une question de «santé mentale et le respect des droits». Cette question a fait l’objet d’un atelier visant à mieux outiller les hommes de media à l’hôpital Jamot de Yaoundé. Pour la circonstance, le thème «santé mentale et le respect des droits» a servi de fil d’Ariane lors de l’atelier.

Bien définir en tout état de causes

L’occasion était donc, ce vendredi 08 octobre 2021, de faire la différence entre la santé mentale et la maladie mentale. Ainsi, la maladie mentale se définit comme une affection qui touche la sphère comportementale, affective et cognitive. Cependant, l’embrouillement floue le fait que la santé mentale c’est l’état de bien-être qui permet à l’individu de se réaliser. Cet accomplissement de l’individu face au stress de la vie quotidienne dans la société relève de l’Amour. Amour de soi, qui est également amour de l’autre pour qui l’on prend soin, et dont satisfaire les besoins de bien-être.

Pour tout dire, certaines affections ont pour cause des facteurs biologiques, parmi les trois facteurs qui se dégagent. Ces affections d’ordre biologique relève davantage, et de manière concrète et pratique, de dysfonctionnement neurotransmetteurs, voire de la génétique. Quant aux autres affections, elles  relèvent des facteurs sociaux et des facteurs psychologiques.

Aimer pour améliorer

Tous ces facteurs dégagent un déficit voire une rétrogradation de l’Amour dans les actes que les personnes posent au quotidien. De ce fait, l’Amour à apporter pour le bien-être des citoyens tient en l’adoption de comportements civiques et moraux. Ce qui devrait, selon toute vraisemblance, contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans la société.

Mais d’amélioration des conditions de vie, il en va particulièrement pour les personnes atteintes de troubles psychotiques dans nos cités. Cela passe par une prise en charge à travers la psychoéducation, le traitement médicamenteux et le suivi régulier des patients. Des points dont le processus de redynamisation semble engagé avec l’appui de la Mairie de ville de Yaoundé.

Plus proche de l’action

Toutefois, pour mieux soigner les pathologies mentales au Cameroun, la nécessité de proximité s’impose selon la Sous-directrice de la Santé mentale au Ministère de la Santé Publique. Pour Dr MENGUENE MVIENA Justine Laure « il faut plus de spécialistes de la santé mentale dans nos hôpitaux ».

Pour ce faire, l’impérieuse nécessité de porter les soins de santé mentale s’impose jusqu’au niveau des centres de santé communaux. Ce qui faciliterait la prise en charge de la santé mentale à la base.

Le plaidoyer médiatique

Avec l’imprégnation des hommes de media sur les différents contours de la santé mentale, la phase de sensibilisation est engagée. Une sensibilisation des masses qui s’accentuent autour des problèmes de santé mentale, mais aussi des personnes atteintes de maladies mentales.

Il est donc évident que les hommes de media sont des relais de la bonne information pouvant sauver des vies. Mais bien plus, ils apparaissent pouvoir mieux porter l’apologie pour que les décideurs investissent davantage dans la santé mentale.

 

La Voix Des Décideurs – Eric Martial NDJOMO E.