Depuis sa prise de fonction, les décisions et pratiques du recteur Maurice Aurélien Sosso naviguent entre favoritisme et règlement de compte.

 

 

 

Jamais la mère des Universités du Cameroun n’a connu de telles querelles managériales de son personnel. Le climat des recrutements dit-on et des radiations des enseignants recrutés autrefois suivant les procédures et par le recteur, sont devenus récurrents. Le dernier cas en date qui fait débat, est celui du Dr Fridolin Nké.

Entre favoritisme et règlement de compte, on assiste à d’interminables interrogations de ce coté là. Une longue épitre adressée à l’actuel Recteur de l’Université de Yaoundé 1 Maurice Aurélien Sosso, fait état d’un grand déballage des promotions anticonformistes et peu orthodoxes. A ce jour, on compte selon l’un de ces documents parvenus à votre rédaction, des plaintes en cours au tribunal contre le garant de l’Université, pour des limogeages jugés peu catholiques par une certaine caste.

Après investigations, Dr Fridolin Nké avait bel et bien soutenu sa thèse de Doctorat PhD à l’Université de Liège en Belgique le 10 février 2012. Elle s’articule sur le thème : ‘’Structure et signification historique de l’anthropologie existentielle de Jean Paul Sartre ‘’. Mais, pourquoi cet acharnement sur ce dernier ?

D’après nos investigations, le Chef Service de l’Information de l’Université de Yaoundé I, Dubois Onana, a servi une mise en garde au Dr. Fridolin Nké le mettant sous le coup de deux principaux chefs d’accusations.

 

 

« Le Dr. Fridolin Nké est l’objet d’une enquête sur la base de soupçons de faux diplômes ». Aussi, peut-on lire sur le même document qu’il était reproché à ce dernier de mener une campagne de délation, diffamation, injures, calomnies et menaces dans les réseaux sociaux contre l’Université.

Un missile à tête chercheuse ?
Pour l’opinion, s’interroger sur l’authenticité des diplômes de celui qui a dûment été recruté par le même recteur il y a bientôt 10 ans, pose un problème. Ceci, pour la simple raison que, l’étude d’un dossier de recrutement dans toute administration suppose un certain nombre de préalables. Il serait donc inconcevable de voir un enseignant régulièrement recruté se faire pourchasser pour soupçons de diplômes non conformes. La grogne née de ce dernier dossier créé des réactions diverses. Dans une autre lettre parvenue à notre rédaction et disponible dans les réseaux sociaux, l’on fait étalage d’un grand listing de promotions et recrutements opérés par le Recteur Maurice Aurélien Sosso.

 

 

Dans une lettre, l’auteur dénonce le recrutement du fils du Recteur, dont le profil est qualifié de peu orthodoxe. On peut lire : « …Votre fils, Sosso Fritz Oswald Makembe, titulaire d’une Licence en Biologie et d’un Master Professionnel en Sciences de la Santé avec mention passable, vous l’avez sans le moindre respect des textes ni honte, sélectionné en Thèse de Doctorat en Sciences Informatiques de la Faculté de Sciences de l’Université de Yaoundé l. Plus grave encore, poursuit-il, vous l’avez fait nommer Directeur du Centre Universitaire de Technologies et de l’Information (CUTI) de toute l’Université de Yaoundé I et il y exerce en toute quiétude… »

Ce cas selon la lettre suscitée, considéré comme « grossier cas de forclusion », fera l’objet de profondes investigations dans les jours à venir puisqu’il n’est pas isolé. Car, celui de Madame Patience Ginette Nkolo Asse épouse Sosso n’est pas en reste. La lettre de dénonciation y attache également, de l’entourloupe tout autour. Ces profils « alambiqués » sont décriés du côté de Ngoa Ekellé, revendiqués de passage devant le conseil de discipline en vue d’une « résiliation de contrat de travail pour profil en non-conformité ».

 

La Voix DesDécideurs Jay Le Guerrier